Chaque année, les arrêts cardio-respiratoires sont responsables de nombreux morts. Pourtant, il existe aujourd’hui de très bons dispositifs à la portée de tous les citoyens. Les centres sportifs sont en ligne de mire, car ils recensent à eux seuls la moitié des décès qui ont lieu hors d’un hôpital. Pour faciliter le travail de la population, il existe de nombreux modèles de défibrillateurs. Pour les découvrir, rendez-vous sur le site www.defibril.fr.
La chaîne de survie sur un arrêt cardio-respiratoire
Lors d’un arrêt cardio-respiratoire, le temps est compté pour offrir un maximum de chances de survie. Afin de donner à la victime les plus grandes chances de s’en sortir, il existe une chaîne de survie, c’est-à-dire un protocole d’urgence à appliquer. Cette chaîne de survie est constituée de 4 maillons interdépendants :
- Reconnaître l’arrêt cardio-respiratoire et prévenir immédiatement les secours.
- Entamer une réanimation cardio-pulmonaire.
- Pratiquer une défibrillation précoce.
- Entamer une réanimation cardio-pulmonaire spécialisée.
L’importance de la défibrillation dans les arrêts cardio-respiratoires
La moitié des décès par arrêt cardio-respiratoire qui ont lieu en dehors du cadre hospitalier surviennent sur les terrains de sport. Or, la présence d’un défibrillateur automatique pourrait amener un taux de survie de 75 % (à l’heure actuelle, il est de 5 %).
La réanimation cardio-pulmonaire et l’utilisation d’un défibrillateur améliorent les chances de survie. Les appareils actuellement disponibles assistent les apprentis secouristes afin que les gestes soient les plus adéquats possibles. D’ailleurs, de plus en plus d’équipes médicales utilisent également ce type d’appareil.
Même s’il peut être impressionnant pour un néophyte d’utiliser ce type d’équipement, il faut savoir que ne rien faire dans le cas d’un arrêt cardio-respiratoire condamne la personne à mort. L’utilisation du défibrillateur ne pourra donc être que profitable et sans doute salvatrice pour la victime.
Les arrêts cardio-respiratoires en chiffre
Les chiffres sur les arrêts cardio-respiratoires sont inquiétants. En Europe, 700 000 personnes succombent chaque année à un arrêt cardio-respiratoire. Lorsque celui-ci se produit en dehors des cadres hospitaliers, seuls 5 % des personnes survivent. On estime que les arrêts cardio-respiratoires qui ont lieu en dehors des cadres hospitaliers représentent 70 % du nombre total. 45 % ont d’ailleurs lieu sur un terrain de sport.
En ce qui concerne les soins, lors d’un arrêt cardio-respiratoire, chaque minute qui s’écoule avant la défibrillation réduit les chances de survie de 10 %. En général, les secours mettent plus de 10 minutes à arriver. Cela explique le nombre de décès. Les interventions sont également plus compliquées en milieu sportif en raison de la foule.