Les règles de sécurité en matière de navigation de plaisance

C’est au cours du XIXe siècle que la navigation de plaisance a connu un essor considérable en Europe occidentale, en Australie et aux États-Unis. Pour rappel, la plaisance est une activité nautique pratiquée à titre de loisir, avec des véhicules nautiques de plaisance comme des bateaux à moteur, des voiliers, des sous-marins de poche, des jets ski, des hydravions, des aéroglisseurs ou encore divers véhicules amphibies.

La plaisance n’est pas un privilège réservé aux fortunés

Dès qu’on parle de plaisance, on pense immédiatement aux stars et aux membres de la jet set qui possèdent un yacht amarré au large de Saint-Tropez, de Monaco ou de Saint-Barthélemy. Il s’agit certes d’un aspect luxueux du yachting. Cependant, ce rêve peut être réalisé avec des moyens beaucoup plus modestes, avec des bateaux de plaisance aux dimensions plus réduites et qui offrent un confort optimal aux plaisanciers. Il peut s’agit d’un bateau dédié au ski nautique et à la planche, d’une chaloupe de pêche ou d’une simple motomarine, l’essentiel est que chacun puisse profiter pleinement de son embarcation pendant les vacances. Et les offres en matière de bateaux de plaisance sont tellement diversifiées qu’il est facile de trouver le modèle adapté à ses besoins et en accord avec son budget sur les sites spécialisés comme Rigiflex. Le salon nautique qui se tient annuellement à Paris, porte de Versailles, permet également de découvrir les derniers modèles de différents constructeurs de bateaux de plaisance.

La sécurité, un aspect important à prendre en compte

Que vous ayez choisi un bateau à moteur, un monocoque ou un jet ski, vous devez toujours vous préoccuper de votre sécurité et de celle des personnes à bord. Ainsi, il existe des règles de sécurité spécifiques pour les engins et les bateaux de plaisance qui naviguent ou stationnent dans les eaux intérieures, qu’il s’agisse de lacs, de rivières ou de canaux. Cela concerne notamment le bateau de plaisance dont la longueur varie entre 2,50 mètres et 20 mètres et dont le produit de la longueur avec la largeur et le tirant d’eau ne dépasse pas 100 m³. En fonction de la zone de navigation, le skipper doit emporter un certain nombre de matériels de sécurité à bord de son embarcation. Ainsi, la présence d’un dispositif lumineux d’une autonomie minimale de 6 heures est requise. Celui-ci peut être une lampe torche étanche ou un moyen lumineux individuel de type cyalume ou lampe flash associé à chaque équipement individuel de flottabilité.

En ce qui concerne ce dernier, il doit s’adapter à la morphologie de chaque personne et correspondre à la zone de navigation choisie, à savoir moins de 2 miles d’un abri, moins de 6 miles d’un abri, enfant de moins de 30 kg ou navigation toutes zones. D’autre part, dès que vous naviguez à plus de 6 miles d’un abri, vous pouvez ne pas emporter de fumigènes ni de fusées à parachute si votre bateau est équipé d’un VHF fixe. En outre, il vous faut avoir une trousse de secours à bord dont le contenu est déterminé par l’article 240-2.16.

Permis et assurance

Même si la navigation de plaisance est tournée vers le loisir, cela ne signifie pas qu’on peut partir sans permis. Si vous comptez naviguer sur un plan d’eau fermé comme un lac, ou en mer, jusqu’à 6 miles d’un abri, il vous faut posséder un permis bateau de plaisance option « côtière ». Cela concerne tout véhicule nautique à moteur, tel que les scooters de mer, ainsi que les bateaux de plaisance dont la puissance motrice dépasse 4,5 kilowatts. Et si vous souhaitez naviguer à une distance illimitée des côtes, vous devez compléter votre permis par une option « extension hauturière ». Enfin, dans le cadre d’une navigation fluviale, l’obtention d’un permis option « eaux intérieures » est indispensable.

D’autre part, les risques de collision, de panne ou d’avarie sont réels, même si vous avez un bateau neuf. Même si elle n’est pas obligatoire, la souscription d’une assurance plaisance est recommandée afin d’être couvert en cas de besoin. Vous pouvez choisir une assurance spéciale bateau qui va couvrir la responsabilité civile du navigateur ainsi que le navire lui-même avec les équipements et accessoires d’origine. Il est également possible de souscrire une assurance « corps de navire » qui est l’équivalent de l’assurance tous risques pour les voitures et les véhicules terrestres.